Les crises modifient notre manière de voir les choses : ce qui était jusqu’ici accepté se retrouve remis en cause. La gestion des dépenses professionnelles en est un bel exemple.
Les employés manquent de liquidités pour couvrir leurs dépenses professionnelles. Dans une étude réalisée par Ipsos pour Soldo, plus de la moitié (51 %) a déclaré avoir déjà eu recours à l’endettement personnel en utilisant leur carte de crédit pour couvrir des dépenses liées au travail. Pire, 11 % ont eu besoin d’emprunter à leur famille et leurs amis.
Pour les entreprises, c’est aussi une cause de tracas avec du travail administratif supplémentaire, des employés tentés d’aller voir ailleurs et un manque de visibilité sur les finances.
Les employés qui se disent « toujours » ou « souvent » anxieux de devoir avancer les frais donnent plusieurs raisons à cela :
De manière symbolique par rapport à la période que nous traversons, 28 % des répondants déclarent qu’ils n’ont simplement pas les moyens d’engager des dépenses liées au travail.
Notre étude réalisée avec Ipsos montre que même ceux qui jouissent de revenus confortables voient leur pouvoir d’achat grevé par les dépenses professionnelles.
60 % des plus aisés (salaire brut annuel de 100 000 € et plus) dans notre échantillon notent une « augmentation significative » des sommes qu’ils ont dû avancer.
Chez les répondants dont les revenus sont compris entre 12 000€ et 50 000€, près de la moitié (45 %) se disent anxieux d’avoir à payer de leur poche au moins de temps en temps.
Au bas de l’échelle (12 000-20 000 €), le motif d’inquiétude qui revient le plus souvent est la lenteur des remboursements.
Le problème ne concerne pas seulement les jeunes ou les bas salaires, il s’étend à l’ensemble de votre organisation. Personne, même vos employés les plus qualifiés, n’est épargné.
Les employés ne manquent pas d’idées sur la manière dont on pourrait remplacer les remboursements. Plus de la moitié (55 %) suggère d’adopter un système de cartes d’entreprise à la place.
Avec elles, plus besoin de conserver des papiers, de patienter longtemps et encore moins d’avancer soi-même les frais pour les dépenses liées au travail.
Mettre fin aux remboursements permet de créer un système plus humain et plus juste. Pour les entreprises, c’est aussi l’avantage d’une plus grande visibilité sur leurs dépenses.
Quand chaque employé possède sa propre carte plafonnée, l’entreprise peut contrôler plus efficacement les dépenses et distribuer ses ressources plus équitablement.
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