La reprise économique a apporté avec elle une inflation qui touche au portefeuille les ménages ainsi que des entreprises, et si les prix des denrées alimentaires battent des records, ce sont les prix d’énergie qui inquiètent beaucoup d’entrepreneurs et l’État lui-même.
Le prix des carburants étant directement corrélé au prix pétrole, dont les cours ont atteint les plus hauts niveaux depuis 2014, il semblerait que la hausse des prix devrait continuer. Gonflés par la reprise économique mondiale, l’offre limitée de certains pays producteurs, mais également par les niveaux et la demande des stocks pétroliers, les cours du pétrole ne risquent pas de baisser dans les quelques mois qui suivent.
Des chiffres records ont été atteints pour le gazole (1,5583 euro par litre du 11 au 17 octobre) et le sans-plomb (1,6223 euro par litre de SP95 du 18 au 25 octobre).
Pour le gazole, cela représente une hausse des prix de près de 30% par rapport à l’année dernière. Si pour l’instant, une baisse a été enregistrée, celle-ci demeure faible et les prédictions peu optimistes en vue de la crise énergétique qui s’annonce cet hiver.
Source : Ministère de la Transition Ecologique, prélevé le 31 octobre 2021.
Afin de soutenir les millions de français affectés par la flambée de prix, certaines des grandes enseignes de stations-service ont annoncé les ventes de carburant à prix coûtant au mois d’octobre. La chaîne E.Leclerc a prolongé ses ventes de carburants à prix coûtant jusqu’au 14 novembre, tandis que le groupe Casino n’a pas annoncé de date de fin à la suppression de marge.
Néanmoins, les grandes enseignes tentent d’exercer une pression sur le gouvernement à prendre des mesures plus conséquentes dans leurs communications. La taxe intérieure représente près de 60% du prix de carburant payé à la pompe et donc, selon le groupe Edouard Leclerc, une baisse de taxe pourrait être répercutée directement au consommateur.
Avec un regard sur l’élection présidentielle de 2022, Emmanuel Macron cherche à atténuer tant bien que mal l’effet de l’envolée des prix, sans avoir à effectuer une baisse des taxes.
Le Premier Ministre, Jean Castex, a annoncé le 21 octobre le versement d’une « indemnité inflation » de 100 € afin d’aider les ménages à faire face à la hausse des prix de carburant et de l’énergie. Ce n’est pas pour autant un ‘chèque carburant’, puisque la prime sera versée à tous les individus dont les revenus nets sont inférieurs à 2 000€ par mois – qu’ils conduisent une voiture ou pas.
Le choix du gouvernement de dépenser une somme de près de 4 milliards d’euros afin d’agir sur le pouvoir d’achat des ménages, provient sans doute d’une crainte de voir se répéter une vague de mécontentement comme celle à l’origine du mouvement des Gilets jaunes.
Mais qu’en est-il des entreprises et des entrepreneurs dont l’activité commerciale dépend des déplacements ou du transport routier ? Si ce sont les grands industriels qui ont vu leurs factures de gaz et d’électricité se doubler, la quasi-totalité des entreprises est touchée par les prix d’essence qui augmentent le coût des livraisons, déplacements et autres services motorisés.
Bien que l’État ait annoncé un gel sur les prix de l’électricité et du gaz, aucune solution n’est envisagée pour aider les entreprises à surmonter la hausse des coûts d’essence.
Le budget carburant est en hausse de 30% ces dernières semaines pour la plupart. La solution immédiate qui s’impose – une augmentation des tarifs pour préserver les marges – pourrait être mal vue par une clientèle qui a déjà dû s’accommoder à de nombreux changements suite à la pandémie.
Envoyez une demande en ligne en quelques minutes et soyez opérationnel en un jour ouvrable seulement.
Quelles autres options existent afin de diminuer les frais de transport pour les entreprises dont les marges souffrent de l’augmentation des prix de carburants? On parle avec de plus en plus de fréquence de la nouvelle popularité du superéthanol. Les installations de boitiers rendant les moteurs compatibles avec ce carburant renouvelable sont en forte hausse, puisqu’un litre d’E85 coûte 70 centimes. Il s’agit de moins de la moitié du prix du sans-plomb 95.
Ceci dit, ce sont des changements à effectuer qui peuvent être coûteux et ne sont pas à portée de main pour toutes les entreprises.
Pour les entreprises dont les recettes sont gravement touchées par l’inflation du prix d’essence, les options sont limitées. Les rendez-vous en visioconférence sont une solution pour certaines activités, pas pour d’autres. La crise de l’énergie en général devrait encourager les entrepreneurs comme les particuliers à modifier certaines habitudes, et d’élaborer des stratégies à long terme pour diminuer leur consommation de gaz, d’électricité et de carburant.
Reste à suivre l’évolution des prix et espérer que le record d’octobre ne soit pas battu lors de l’hiver qui vient.
Entretemps, la digitalisation apporte néanmoins certains avantages. Les cartes carburant de Soldo peuvent être utilisées dans n’importe quelle station-service en France et à l’étranger, permettant à vos salariés de faire le plein là où ils trouvent les meilleurs prix de gazole ou de sans-plomb. Ils enregistrent leurs factures directement depuis l’application mobile, tandis que vous pouvez suivre les dépenses en temps réel depuis la plateforme Soldo. Celle-ci vous permet également d’allouer les budgets et fixer les plafonds de paiement.
Découvrez toute l’offre ici.